La délégation de gestion représente pour les compagnies d’assurance un moyen d’externaliser tout ou une partie de leurs activités en confiant certains processus de gestion d’un contrat. Ces activités sont alors confiées à un organisme, le délégataire qui est en charge de répondre aux besoins des clients de la compagnie en s’appuyant sur ses propres ressources humaines, financières, etc.
DE LA DÉLÉGATION À L’OPPORTUNITÉ DE CROISSANCE
Initialement, la délégation de gestion consistait à externaliser les process de gestion administratifs (création d’un contrat, gestion des sinistres et de la relation client, etc.) des compagnies d’assurance vers des intermédiaires d’assurance tels que les courtiers. Depuis plusieurs années, les compagnies d’assurance sous-traitent la quasi-totalité de leurs activités de gestion contractuelle afin de se focaliser sur la gestion des risques. Grâce au développement des contrats en marque blanche, les délégataires se sont lancés dans la commercialisation de contrats d’assurance (couverts par l’assureur).
En s’appuyant sur les ressources humaines et financières de leur délégataire (plateformes téléphoniques, services d’analyse, etc.) les assureurs bénéficient de plus de flexibilité dans le déploiement de nouvelles offres produits. Ces nouvelles ressources permettent in fine d’accroître rapidement la force de vente des assureurs et par conséquent d’accélérer la commercialisation de leurs offres.
En proposant d’individualiser leur relation client, les délégataires apportent aux assurés un nouvel axe de satisfaction. La gestion des contrats au cas par cas facilite également la collecte d’informations clients plus précises. Ces données donnent la possibilité de proposer aux assurés des contrats mieux adaptés et un suivi personnalisé.
Avec l’intensification de la pression concurrentielle, le marché de l’assurance est devenu un secteur dans lequel ses acteurs doivent maîtriser leurs coûts de gestion. Le recours à la sous-traitance d’une partie des process de gestion apparaît donc comme une solution logique pour réaliser des économies d’échelle. De surcroît, en confiant aux délégataires les activités de gestion les plus chronophages, les assureurs peuvent se concentrer sur les process les plus complexes de la chaîne de valeur (gestion des risques, construction de nouveaux produits d’assurance, etc.).
